List of Films
Firebird, Peter Stämpfli, 16mm, 1969
Ligne Continue, Peter Stämpfli, 16mm, 1974
Sitges 1900, Peter Stämpfli, 16mm, 1980
Experts of his first two films can be seen on cinédoc:
Bio
*1937, Deisswill, CH
Peter Stämpfli attended the École des Beaux-Arts de Bienne in 1954. Originally trained as a painter, Stämpfli realized three films. Peter Stämpfli lives in Paris since 1960.
Articles about (and from) the Author and his Work
Featured in Dominique Noguez’s Trente ans de cinéma experimental en France (1950-1980), Paris, A.R.C.E.F, 1982
Holdings of Films in Collections
.
Miscellaneous
About Firebird
1969
Réalisation d’un premier court-métrage, Firebird :
« Firebird a été fait en 1969 en filmant des morceaux de voiture,
des roues qui tournent, avec des cadrages qui rappellent
ceux de mes tableaux et un montage très rapide.
Les images étaient liées uniquement par le thème de la voiture.
Je me suis donc installé dans un garage avec de très belles voitures,
et j’ai fait tourner les voitures, j’ai fait tourner les roues. J’avais réuni
une petite équipe qui a merveilleusement bien filmé tout cela.
C’était la glorification de la couleur, du chrome, et cela me permettait
de sortir de l’image statique.
Avec ce mouvement, j’ai pu progresser dans ma peinture, c’est-à-dire que j’ai pu réaliser quelque chose que je ne pouvais faire sur la toile : le mouvement réel de la roue qui tourne.
Il y avait la beauté de la voiture dont je n’ai montré que des détails
dans mon film […] on aurait dit qu’il s’agissait de mes tableaux.
Bien entendu, le film se terminait sur cette roue qui tournait,
qui s’arrêtait, plus vite, moins vite, enfin, c’était toute
une composition cinématographique autour de ce même thème
qui me préoccupait pendant toutes ces années-là: l’automobile. »
Source: http://www.stampfli.fr/index.php?menu=biographie
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About Ligne Continue:
1974
Réalisation du film, Ligne continue, avec un accompagnement original de Daniel Humair à la batterie : « J’ai commencé à penser à ce film
au début de mon travail sur les traces en prenant chaque matin
le périphérique pour aller dans mon atelier en banlieue. Je vivais inconsciemment cette aventure des lignes qui défilaient sous ma voiture, plus ou moins vite, qui marquaient un arrêt…
Cela me rappelait presque le dessin, c’était immatériel, juste une ligne
en mouvement. J’ai commencé à filmer ces lignes jaunes, des traces.
Il y avait aussi d’autres choses que j’ai éliminées pour ne garder que ces lignes et ces traces qui vivaient seules. Nous avons monté ce film sur une musique merveilleuse, avec Daniel Humair à la batterie, musique qui accompagne ce rythme de lignes et de formes qui passent dans ce film, qui devient en fait pratiquement un film abstrait
ou un film comme ceux que MacLaren dessinait directement
sur la pellicule, par exemple.
On ne peut pas déterminer l’origine ou la source d’inspiration
de ces images. Le film ne dure finalement que 8 minutes et,
vu sur grand écran, ou bien il provoque un phénomène de rejet,
ou bien c’est comme une transe, qui ne pourrait jamais se terminer, comme un tam-tam, quelque chose qui saisit vraiment.
On est alors prisonnier de ce mouvement, de cette musique,
de ces formes et de ces lumières… »
Source: http://www.stampfli.fr/index.php?menu=biographie
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About his third film, Sitges 1900:
1981
Réalisation d’un film de montage à partir de documents photographiques, réunis auprès des habitants de Sitges,
en Catalogne : Sitges 1900. Depuis 1976, Stämpfli organise à Sitges, où il réside chaque été, une manifestation liée à l’histoire de la ville.